Effects of experimental warming, litter species, and presence of macroinvertebrates on litter decomposition and associated decomposers in a temperate mountain stream

Abstract

Small woodland streams make the majority of water courses in most watersheds. Litter decomposition is a key ecosystem process in these shaded streams, and its response to warming can have profound consequences for food webs and the carbon (C) cycle. However, these responses can be modulated by litter identity and the structure of the detrital food web. Here we report on a manipulative study aiming at evaluating the effects of warming (+2.8 °C), litter identity (chestnut (Castanea sativa) or oak (Quercus robur) litter), and the structure of the detrital food web (presence or absence of macroinvertebrates) on litter decomposition and decomposers in a small, temperate woodland stream. Warming significantly stimulated overall (microbial- + macroinvertebrate-driven) decomposition of oak and microbial-driven decomposition of chestnut. The similar shredder densities at elevated and ambient temperatures suggest that stimulated overall decomposition of oak resulted from increased activity of macroinvertebrate individuals. Stimulated microbial-driven decomposition of chestnut resulted from higher fungal activity with warming. Stimulation of litter decomposition by warming can lead to increases in the amount of C returned to the atmosphere and to a faster disappearance of litter from the benthos, with consequences to the C cycle and aquatic food webs.

: Les petits cours d’eau forestiers constituent la majeure partie des cours d’eau dans la plupart des bassins versants. La décomposition de la litière est un processus écosystémique clé dans ces cours d’eau ombragés, et sa réaction au réchauffement peut avoir de profondes répercussions sur les réseaux trophiques et le cycle du carbone (C). Ces réactions peuvent cependant être modulées par la nature de la litière et la structure du réseau trophique détritique. Nous rendons compte d’une étude reposant sur des manipulations visant a` évaluer les effets du réchauffement (+2,8 °C), de la nature de la litière (litière de châtaignier (Castanea sativa) ou de chêne (Quercus robur)) et de la structure du réseau trophique détritique (présence ou absence de macroinvertébrés) sur la décomposition de la litière et les décomposeurs dans un petit cours d’eau forestier de région tempérée. Le réchauffement stimule significativement la décomposition globale (microbienne + par les macroinvertébrés) de la litière de chêne et la décomposition microbienne de la litière de châtaignier. Les densités semblables de déchiqueteurs a` températures élevée et ambiante donnent a` penser que la décomposition globale stimulée de la litière de chêne est le résultat de l’activité individuelle accrue de macroinvertébrés. La décomposition microbienne stimulée de litière de châtaignier résulte d’une augmentation de l’activité des micromycètes associée au réchauffement. La stimulation de la décomposition de la litière par le réchauffement peut mener a` des augmentations de la quantité de C retourné a` l’atmosphère et a` la disparition plus rapide de litière du benthos, ce qui aurait des répercussions sur le cycle du C et les réseaux trophiques aquatiques. [Traduit par la Rédaction)